Voici un petit miracle : simple à réaliser, et un véritable succès sur la table du petit-déjeuner, je parierais que cette recette de banana bread aux pépites de chocolat deviendra fétiche !



"Vous échouerez, c'est inévitable, le plus important est d'observer comment vous vous appuierez sur vos échecs" J.K. Rowling, Confidences
Comme cette semaine passée fût compliquée : le génie de la pâtisserie s'était fait la malle et je me suis retrouvée bien désappointée après trois échecs cuisants aux fourneaux ! Habituellement je ne m'en fait pas, je réitère l'exercice et tout se passe pour le mieux, pas d'affolement. Seulement là, je suis tombée bien bas. J'étais attristée, j'ai même douté :
"Mmm il est grand temps de raccrocher le tablier et de te trouver un nouvel hobby ma grande ! A commencer par le tai-chi-chuan pour calmer tes nerfs...", j'en étais à peu près là, lorsque j'ai réalisé que les échecs, les déceptions, les ratés, les mi-figue / mi-raisin, les grandes débâcles faisaient partie du jeu. Tout d'abord parce qu'ils permettent de prendre du recul sur une pratique et d'en tirer un enseignement positif. J'ai réalisé, par exemple, que trois ratés consécutifs répondaient à une forme de loi des séries et que, à priori, je devrais être tranquille ensuite.
Mais aussi, les ratés apprennent à revenir à soi, au fondamental. Qu'est-ce qui ne va pas/ne fonctionne pas, et comment puis-je le faire évoluer ? J'ai répondu à cette question en réalisant, tout d'abord, que j'avais été souffrante et donc que je n'étais pas au maximum de mes capacités. Ensuite, force de vouloir vous proposer un bel échantillon de recettes, j'en ai oublié de prendre mon temps pour faire les choses. Et tout le monde sait combien il est risqué de vouloir aller trop vite... Selon moi, les émotions sont indissociables de la pâtisserie - et de la cuisine, d'une manière générale - c'est pourquoi il est important de laisser son âme au repos, de rester dans un bon état d'esprit, d'être dans l'envie et habité(e) d'une belle énergie.
Enfin, comme lorsque l'on est parti depuis trop longtemps de la maison et qu'un retour aux sources s’avère indispensable, je me suis tournée vers un objet solide : mon carnet noir, celui où sont notés mes recettes, mes expériences, mes essais.
Ainsi, j'ai retrouvé quelques pépites culinaires, toutes plus gourmandes les unes que les autres et surtout qui, j'en étais certaine, me mènerait à une forme de réussite ou, tout du moins, une satisfaction toute confortable.
C'est le banana bread qui ouvre le bal de cette béatitude et de la paix retrouvée ! Il a fait l'objet de plusieurs expérimentations, mais cette recette, avec ces ingrédients, est bien sa version définitive et, j'en suis assurée, vous plaira.
Ingrédients pour 10 parts environ
Pour le cake
240 g de farine
2 c. à c. de levure chimique
1/2 c. à c. de sel fin
3 à 4 bananes bien mûres écrasées
100 g de sucre roux
10 cl d'huile de pépins de raisin
2 oeufs
1 c. à c. d'extrait de vanille liquide
50 g de noix de coco râpée
150 g de pépites de chocolat
Préparation
1. Préchauffez le four à 180°C. Graissez et tapissez de papier sulfurisé un moule à cake, réservez.
2. Dans un saladier, tamisez la farine, la levure et le sel.
3. Dans un autre saladier, battez les bananes écrasées, le sucre, l'extrait de vanille et l'huile ensemble. Ajoutez les oeufs un à un.
4. Incorporez progressivement la farine, puis la noix de coco et enfin les pépites de chocolat (100g).
5. Versez la pâte dans le moule à cake et parsemez-le des pépites de chocolat restantes. Faites cuire le cake 50 à 55 minutes. Laissez-le tiédir 15 minutes dans le moule à la sortie du four, puis démoulez-le et laissez-le refroidir sur une grille.